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Le système d’enseignement supérieur au Canada

Si vous envisagez d’étudier au Canada, vous pouvez également vous renseigner sur le système éducatif du pays, au niveau de l’enseignement supérieur. Il peut être utile de se renseigner sur la structure, les types d’établissements, les diplômes et les choix de programmes, et de découvrir comment le système d’enseignement supérieur canadien fonctionne réellement pour les étudiants étrangers. Ce guide traite ces quelques points et vous donne un aperçu des études dans les universités de ce grand pays.

Quelques faits et chiffres sur l’enseignement supérieur au Canada

Le système éducatif canadien est diversifié et complet, et partage certains points communs avec les systèmes américain et britannique. Avec 13 provinces, l’éducation dans le pays relève de la compétence de chaque province et territoire. Par conséquent, les différences entre les systèmes se situent au niveau de la législation, des politiques et programmes, en tenant compte de facteurs comme l’histoire, la langue, la culture, la géographie ainsi que les besoins de la population.

En outre, le niveau élevé et la qualité du système d’enseignement supérieur du Canada ne sont plus à démontrer. En témoignent les chiffres les plus récents, comme les sept universités du pays figurant au top 200 des classements mondiaux. Par ailleurs, le Canada figure parmi les pays les plus performants de l’OCDE en matière de capacité de lecture, de calcul et de sciences. Le pays occupe aussi la quatrième et la deuxième place respectivement pour les études d’anglais et de français dans le monde.

Au-delà des diplômes délivrés par les établissements d’enseignement supérieur et de formation professionnelle, le Canada est resté, au cours des dernières décennies, dans le top 10 des classements mondiaux d’employabilité établis par les employeurs internationaux. En d’autres termes, un diplôme canadien reste très prestigieuse sur le marché international de l’emploi. Cela témoigne de la qualité du système éducatif du pays.

Comment fonctionnent les études supérieures au Canada ?

Les structures de base des systèmes éducatifs de tous les territoires et provinces du Canada sont similaires. Au niveau post-secondaire, des établissements publics et privés proposent différentes filières et diplômes. La plupart des établissements reçoivent des fonds de fonctionnement provenant à la fois du gouvernement et des frais de scolarité des étudiants. La proportion de chaque financement varie en fonction de la province, de l’établissement et du programme.

En outre, la plupart des établissements d’enseignement supérieur au Canada sont autonomes pour les conditions d’admission et programmes d’études. Ils sont soumis à la réglementation des ministères/départements de l’enseignement supérieur. Cela concerne principalement la structure des frais et l’obligation de rendre des comptes. Il existe également le Comité des ministres de l’Éducation du Canada (CMEC), qui est responsable de toutes les questions politiques et des projets provinciaux/territoriaux communs entre les ministères / départements de l’éducation des 13 provinces.

Pour le choix d’un programme, certaines universités canadiennes appliquent le système des majeures et des mineures. Ainsi, lors de leur inscription, les étudiants choisissent un sujet d’étude principal, une majeure, qui sera au centre de leurs études. Parallèlement à la majeure, ils suivent une autre filière, une mineure. Ils peuvent le faire, en général, au cours de la première ou de la deuxième année d’études. Mais il est également possible de prendre deux majeures/doubles diplômes. Cela doit constituer une combinaison équilibrée de disciplines, toutes deux utiles pour les objectifs de carrière de l’étudiant.

Enfin, plusieurs universités canadiennes offrent aux étudiants la possibilité d’adapter leur diplôme à leurs intérêts. Ils peuvent ainsi acquérir une expérience internationale dans des universités partenaires, effectuer des stages en entreprise, des programmes coopératifs ou des stages en entreprise, pour n’en citer que quelques-uns.

Types d’établissements d’enseignement supérieur au Canada

Après le lycée, les étudiants ont le choix entre les collèges et les universités. Au Canada, les collèges sont des établissements qui délivrent des certificats, des diplômes de troisième cycle ou les diplômes de type « Associate Degree ». Il s’agit des « community colleges » qui délivrent des certificats et des diplômes de premier cycle, ainsi que des écoles techniques/collèges d’enseignement professionnel privés.

Il existe également des collèges universitaires, qui proposent des cursus permettant d’accéder directement à une université associée. Enfin, les universités sont des établissements qui délivrent tous les diplômes de premier, deuxième et troisième cycles. Les universités sont financées par le gouvernement provincial local.

Vous pouvez également prendre des cours d’anglais ou de français lorsque vous visitez le Canada ou que vous y travaillez. Cela vous préparera à entrer dans une université ou un établissement d’enseignement supérieur, dans plusieurs écoles de langues. La dernière option est l’enseignement en ligne et à distance, pour que les étudiants puissent bénéficier pleinement du système éducatif canadien tout en restant chez eux.

Quelle est la différence entre un diplôme de collège et un diplôme universitaire au Canada ?

Au Canada, les collèges et les écoles professionnelles s’adressent davantage aux personnes qui souhaitent acquérir une formation plus pratique. Après le diplôme, les étudiants reçoivent un certificat ou un « associate degree ». Pour des études plus académiques, menant à des diplômes de premier, deuxième ou troisième cycle, les universités sont la voie à suivre. L’autre différence entre un diplôme collégial et un diplôme universitaire est liée au coût des études. Les programmes universitaires ont tendance à être plus élevés que les formations plus professionnelles.

Quels sont les diplômes universitaires au Canada ?

Pour obtenir un certificat ou un diplôme d’un community college ou d’un technical college au Canada, il faut faire des études de 1 à 2 ans. Un associate degree, quant à lui, nécessite deux ans d’études à temps plein. À la suite de ces qualifications de premier cycle, un diplôme de troisième cycle délivré par les community colleges et les universités peut être obtenu après deux ans d’études.

À l’université, les diplômes de premier cycle consistent en un bachelor’s (licence), qui s’obtient généralement en 3 à 5 ans. Il peut s’agir d’un BA (Bachelor of Arts), d’un B.Sc. (Bachelor of Science) ou d’un BES (Bachelor of Environmental Studies), pour n’en citer que quelques-uns. En outre, les diplômes professionnels tels que le MBBS (médecine) nécessitent des années d’études supplémentaires.

Après ces diplômes, les étudiants peuvent décrocher master après un ou deux ans d’études. Il peut s’agir d’un MA (Master of Arts), d’un MSc (Master of Science) ou d’un MBA (Master of Business Administration).

Le dernier type de diplôme et le niveau le plus élevé est le doctorat (PhD), qui nécessite entre 4 et 7 ans d’études après le master. Seules les universités proposent ce niveau de qualification.

Les meilleures universités du Canada

Vous pouvez consulter notre classement des meilleures universités et des universités les plus abordables au Canada pour les étudiants étrangers. Pour ce qui est des catégories d’universités du pays, il y en a trois : universités de recherche, universités de premier cycle et universités polyvalentes.

  1. Les universités de recherche, comme leur nom l’indique, ont davantage vocation à bâtir leur réputation sur leurs travaux de recherche. Elles proposent généralement des diplômes de premier, deuxième et troisième cycle dans différents domaines. Parmi les meilleures universités de recherche au Canada, il y a l’Université de Toronto, celle de l’Alberta et celle de la Colombie-Britannique.
  1. Les universités de premier cycle, quant à elles, se concentrent davantage sur les programmes de premier cycle. Elles n’offrent donc pas beaucoup de diplômes de deuxième et troisième cycles. Leur autre particularité réside dans la taille réduite des classes, permettant une plus grande interaction entre les étudiants et les enseignants. C’est le cas de l’University of Northern British Columbia, de l’Acadia University ou de la Mount Allison University.
  1. Enfin, les établissements polyvalents proposent non seulement des diplômes universitaires, mais aussi des programmes professionnels. Les étudiants bénéficient d’une formation universitaire complète, ainsi que de la possibilité de poursuivre des recherches et de contribuer à l’innovation. C’est le cas de l’Université de York, de l’Université Simon Fraser ou de l’Université Victoria.

Le système de notation des élèves au Canada

Le système de notation canadien est différent de celui des autres pays. Et 10 des 13 provinces ont chacune leur propre système. C’est le cas de la Colombie-Britannique et du Québec, qui n’ont pas de note D et qui font de la note « C » la note minimale de passage. En outre, comme aux États-Unis, chaque lettre est associée à un score de moyenne générale. En général, une moyenne de 4,0 vaut un A, la note la plus élevée. Une moyenne de 0,0 vaut par contre un F, la note la plus basse.

Pour calculer la moyenne générale, il faut multiplier le total des points obtenus par le nombre de crédits horaires affectés à chaque matière.

Le système de crédits universitaires au Canada

Chaque département et faculté d’une université ou d’un collège au Canada détermine le nombre de crédits horaires à compléter pour chaque cours. Ce système de crédits facilite le transfert des étudiants des établissements canadiens vers un autre programme ou une autre université. Et inversement, il permet d’évaluer facilement le niveau des étudiants d’autres pays en vue de leur admission dans une université canadienne.

Les étudiants peuvent consulter le cursus pour connaître les détails de ces crédits. Mais en général, les diplômes de bachelor comptent 15 crédits horaires, tandis que les diplômes de master comptent jusqu’à 24 crédits. En outre, ce système de notation permet aux étudiants de rattraper éventuellement leurs mauvaises notes pendant les vacances d’été.

Les meilleures filières universitaires au Canada

Les étudiants étrangers qui souhaitent étudier au Canada ont le choix entre plusieurs options :

  • Informatique et technologies de l’information, en raison de la demande croissante de professionnels de la technologie.
  • Médecine et sciences de la santé : y compris des cours de médecine humaine, soins infirmiers, gestion des soins de santé, recherche médicale, pour n’en citer que quelques-uns.
  • Administration des affaires: les programmes de MBA, de marketing, d’entrepreneuriat ou de finance sont très demandés.
  • Études d’ingénieur : y compris les programmes de génie civil, chimique, environnemental et mécanique.
  • Gestion hôtelière et tourisme
  • Sciences de l’environnement et développement durable
  • Éducation et enseignement
  • Agriculture et agroalimentaire
  • Sciences humaines et sociales
  • Beaux-arts, graphisme, production cinématographique et filières en rapport aux médias numériques

Études supérieures au Québec vs. le reste du Canada

Il ne serait pas juste de parler de l’enseignement supérieur au Canada sans mentionner la particularité du système québécois. D’une manière générale, le Québec dispose d’un système unique avec des CEGEPS (collèges d’enseignement général et professionnel). Ceux-ci proposent soit un programme professionnel de trois ans, soit un programme de préparation à l’université de deux ans. Ce dernier permet aux étudiants de poursuivre des programmes de licence dans des universités et d’autres établissements. Les étudiants des CEGEPS n’ont plus besoin d’aller au lycée mais suivent plutôt un parcours de type primaire, secondaire puis CEGEPS.

Un autre point qui différencie le Québec des autres provinces du Canada est lié à la terminologie. Principalement pour le mot « collège ». Contrairement au Québec, le terme « collège » est utilisé dans le reste du Canada pour désigner une école de formation professionnelle ou un collège communautaire. Les collèges sont ces établissements qui offrent principalement des programmes de premier cycle. Le dernier point qui distingue le Québec du reste du Canada est la structure des études supérieures. Pour simplifier, au Québec, le niveau « postgraduate » englobe le master et le doctorat.

La culture académique dans les universités du Canada

La plupart des cours des universités canadiennes se composent de cours magistraux, de séances de laboratoire, d’ateliers d’études et de groupes de discussion. Dans certains cas, il est même possible de pratiquer une nouvelle langue. Les étudiants ont généralement droit à environ cinq classes par semestre. Chaque classe comprend des cours magistraux, des travaux dirigés et des groupes de discussion. Le nombre d’heures de cours varie en fonction du programme. Et celui-ci peut comprendre moins de cours magistraux et plus de recherche et de travail en laboratoire, par exemple.

En général, les cours ont lieu pendant la journée. Cependant, certains peuvent avoir lieu le soir, par exemple de 18h30 à 21h30 ou de 19h à 22h. De plus, les semestres au Canada comprennent trois rentrées : une en septembre, une en janvier et une en mai. La rentrée de septembre est la plus répandue. Et la plupart des universités canadiennes organisent leurs programmes en fonction d’une rentrée en septembre.

En ce qui concerne les interactions entre professeurs et étudiants, ces derniers peuvent poser des questions pendant les cours. Mais les professeurs ont également des heures de bureau, qu’ils consacrent pour répondre aux questions des étudiants. La dernière chose à laquelle vous devez vous attendre en étudiant au Canada est d’apprendre aux côtés d’un corps étudiant multiculturel avec des professeurs venant du monde entier.

Admission et inscription à l’université au Canada

Nous avons déjà un guide complet sur l’admission dans l’enseignement supérieur au Canada. Mais pour rappel, voici quelques points clés à garder à l’esprit :

  • Les conditions à remplir pour étudier au Canada varient en fonction de l’université, du diplôme et de la province dans laquelle l’établissement se situe.
  • Les documents les plus fréquemment demandés sont les relevés de notes des études antérieures et la preuve de la maîtrise de la langue d’enseignement du programme.
  • Certaines universités demandent aux étudiants de fournir un essai personnel, un portfolio de travaux créatifs ou tout concours de mathématiques ou de sciences auquel ils ont participé.
  • Students usually submit their application either through an online platform or by mail to the institution’s admission office
  • Contrairement aux États-Unis où l’on peut choisir sa spécialité après s’être inscrit, dans le système éducatif canadien, on choisit directement un programme spécifique au moment de l’inscription.
  • Lorsqu’ils postulent dans un établissement de recherche, les étudiants doivent prouver qu’ils possèdent les connaissances théoriques nécessaires pour mener des recherches indépendantes. Pour cela, ils ont besoin d’un superviseur ayant un intérêt pour le même domaine que celui dans lequel ils envisagent de faire de la recherche.

Le coût des études supérieures au Canada pour les étudiants étrangers

Les frais de scolarité dans l’enseignement supérieur du Canada dépendent du type d’établissement et programme.

Dans les universités publiques, les étudiants internationaux dépenseront entre 7 000 et 30 000 CAD par an. Les collèges, quant à eux, facturent entre 5 000 et 15 000 CAD par an. Les programmes professionnels coûtent entre 6 000 et 20 000 CAD par an. Enfin, les établissements privés appliquent des frais beaucoup plus élevés, en fonction des cursus auxquels l’étudiant s’inscrit.

Pour pouvoir financer ses études supérieures au Canada, l’étudiant peut s’inscrire dans des universités moins chères. Les universités, organismes gouvernementaux et entreprises privées offrent également diverses bourses aux candidats méritants. Ces bourses peuvent couvrir la totalité ou une partie des frais de scolarité, ainsi que des subventions pour couvrir les frais de subsistance. Parmi les autres aides financières, on trouve des subventions telles que la prestation canadienne d’urgence pour étudiants (PCEE).

Découvrez ici notre guide sur les bourses d’études au Canada.

En outre, les étudiants peuvent demander des prêts pour couvrir leurs frais de scolarité et autres dépenses. Toutefois, certains étudiants étrangers peuvent ne pas être éligibles à cette démarche. Enfin, pour réduire leurs dépenses et couvrir certains frais de subsistance, les étudiants peuvent également se tourner vers le travail à temps partiel pendant leurs études.

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